lundi 19 février 2018

Ma visite au musée de l’immigration

Lors de cette journée à Paris, nous avons pu visiter toute la matinée un musée sur l’immigration. Ce musée se trouve au Palais de la Porte Dorée à Paris. Ce monument explique l’histoire de l’immigration sous différentes formes, avec plusieurs ateliers : expositions, vidéos, articles, biographies, objets…



                                           

Pour commencer, ce monument possède une façade très originale. Cet édifice est en pierre et, en arrivant devant, nous pouvons voir que sur les murs, il y a des sculptures en bas-relief. Sur ces murs est « inscrite » l’histoire de l’immigration. Plusieurs pays sont représentés et « dessinés ». Cela représentait un peu une frise chronologique puisque les dates étaient écrites dans la continuité du temps ; et j’ai pensé que les pays gravés montraient ceux qui ont connu l’immigration, et les personnes qui ont immigré, que ce soit en France ou dans d’autres pays du monde. 

Ensuite, nous sommes entrés dans le musée, et nous avons pu voir que la grande pièce centrale au rez-de-chaussée de ce monument était une pièce très colorée. 

Sur les murs étaient peintes diverses représentations de ce que faisaient des groupes d’immigrés quand ils devaient travailler. Généralement, ils étaient soumis au travail forcé, voire réduits en esclavage, que cela soit des hommes, des femmes ou des enfants. Chaque mur représentait une valeur ou un thème : la paix, la justice, l’industrie,… 





                                                                                                     


Anciennement baptisé « Musée des colonies » de 1931 à 1935, en effet nous pouvions voir à l’intérieur de cet endroit de nombreuses personnes différentes, de différentes nationalités. Ces immigrés étaient mis dans des cages par petits groupes selon leur couleur de peau, leur nationalité… Et cette période fut bien malheureuse puisque l’on montrait ces dizaines, voire centaines de pauvres individus comme des animaux dans un zoo, ce qui est totalement fou.  





Par ailleurs, ce musée constitue une dédicace d'inauguration « À la France colonisatrice et civilisatrice » (de 1931-1935), puis Musée national des Arts d'Afrique et d'Océanie jusqu'en 2003. Le Musée de l’histoire de l’immigration est le nom adopté seulement depuis le 1er janvier 2012 et il a ouvert au public en octobre 2007.


Ensuite, nous avons pris un escalier et tout le long des murs nous pouvions voir des dizaines d’inscriptions. Il y avait des dates, et chacune d’entre elles parlait d’un événement en lien avec l’immigration. Il y avait aussi sous chaque date une explication de Evènement qui s’y était déroulé. Cela parlait d’une personne en particulier, d’une loi ou d’un moment précis de l’histoire. 


Puis, nous sommes montés au premier étage pour y voir une exposition. A droite de cet escalier, nous pouvions aller voir l’exposition temporaire, puis la permanente. Dans l’exposition temporaire nous pouvions voir une présentation des différentes religions monothéistes que sont l’Islam, le Christianisme et le Judaïsme. On y voyait des objets, des vidéos, des maquettes et de nombreux témoignages. C’était très intéressant de pouvoir se rendre compte que ces trois religions avaient beaucoup de similitudes, et pouvaient se trouver dans le même lieu.  


Par la suite, nous avons pu nous rendre dans l’exposition permanente divisée en deux parties dans deux salles différentes. La première partie se trouvait à l’opposé de l’exposition temporaire. Dans celle-ci, il y avait beaucoup d’objets qui parfois pouvaient être vraiment anciens, et qui montraient que les styles des immigrés se mélangeaient au notre par exemple. J’ai pu voir des assiettes avec des dessins dans un style oriental, alors que cette vaisselle était française, ce qui prouve que nos styles, nos coutumes, nos goûts se mélangent. J’ai trouvé cette exposition très intéressante car elle avait lieu de nous montrer à tous que nous sommes tous égaux, pareils, similaires… 

Un endroit de cette exposition m’a interpellé. On entrait dans un petit carré avec des murs de bois et en hauteur pleins d’objets et d’affiches de nombreux pays étaient disposés en cercle avec un fond sonore musical. Cela était très joli et touchant à la fois puisque cela permettait de dire que nous formons tous, immigrés ou pas, une vraie unité mondiale.

Dans la seconde partie, qui se trouvait tout le long des balcons au-dessus de la première grande salle colorée que nous pouvions voir en entrant, il y avait de nombreux témoignages historiques. Plusieurs hommes et femmes y racontaient leurs voyages, leurs problèmes, leurs vies lorsqu’ils ont dû immigrer dans un autre pays. Certains partaient à cause de la guerre, que cela soit récemment ou durant le XXème siècle, d’autres partaient pour le travail, et d’autres encore pour retrouver leurs familles. La plupart de ces écrits pouvaient être tristes ou tout du moins assez émouvant, mais cela montrait que l’immigration n’est pas toujours volontaire et une vraie partie de plaisir.


Cette visite m’a permis de comprendre plusieurs choses, que ce soit au niveau des religions ou bien au niveau des raisons et conditions de l’immigration. J’ai trouvé ce musée très intéressant et je vais sûrement conseiller à quelques personnes d’aller le visiter. Cela m’a également permis d’apprendre de nouvelles choses, ce qui est important pour moi. 

Je remercie Mme Gerin, Mr Bourthoumieux et Mme Sénéchal de nous avoir emmenés à Paris pour cette journée. Cela m’a plu et je sais également que cela a plu à beaucoup d’autres élèves.



Dequin Lucile, TES3

Sequenz: Unter Palmen an der Ostsee? 2/2

Classe de première STMG 1